Trois-quarts loup, un quart chien, Croc-Blanc vit dans une forêt du Grand Nord canadien, où il est le chef d’une meute de loups. Il se heurte à la civilisation et souffre de la cruauté ou de la cupidité des chercheurs d’or, aventuriers ou chasseurs, amateurs de combats de chiens. Mais, il trouve également la confiance en se liant d’amitié avec des humains au grand cœur : Wendy, une petite fille de 11 ans, et son papa Weedon Scott, un journaliste intègre, leur ami Matt le trappeur ainsi que le vieux chaman indien Corbeau de lune. Adaptation du roman de Jacques London (1876-1916), la série a de quoi nous familiariser avec les espaces infinis du Grand Nord canadien qui servent de cadre aux aventures et mésaventures des prospecteurs d’or venus chercher fortune dans Klondike, aux confins de l’Alaska. L’histoire se déroule à Dawson-City, une ville-champignon avec son hôtel-salon, tenu par la séduisante Bella O’Brien, et son journal, Le Clairon du Klondike. Mais c’est Wendy et Croc-Blanc qui forment le « couple » héros. Car, sans eux, on n’aurait affaire qu’à une nouvelle reprise des thèmes les plus usés du western, c’est-à-dire réduits à l’opposition des bons et des méchants dans un univers stéréotypé. Mais l’intervention du chien-loup donne au propos une autre dimension : la mise en relation de l’homme et de l’animal, de la nature et de la civilisation. Bref, au-delà de la figure classique du justicier, on peut voir en Croc-Blanc un véritable héros « écologique », au sens le plus fort du terme. On ne retrouve pas sans doute dans la série toute la tension tragique qui faisait la force du roman. Mais ne boudons pas notre plaisir : La Légende de Croc-Blanc est un dessin animé de qualité avec images à la fois soignées et poétiques.

source : http://www.cndp.fr/TICE/teledoc/mire/mire_crocblanc.htm

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